Edmundston — Le statu quo sera maintenu à l’école Ernest-Lang de Saint-François-de-Madawaska. C’est la décision rendue par le Conseil d’éducation de district (CÉD) du District scolaire francophone du Nord-Ouest (DSFNO), au terme d’un vaste processus d’étude visant à déterminer la viabilité de l’école.
Puisqu’il ne préconise pas une fermeture, la décision du CÉD n’a pas à être examinée par le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (MEDPE). En d’autres mots, celle-ci est définitive. Le statu quo sera donc observé à l’école Ernest-Lang, au moins pour les quatre prochaines années.
Effectivement, selon la Politique de planification pluriannuelle de l’infrastructure scolaire du MEDPE — la Politique 409 —, une école ne peut faire l’objet d’une étude de viabilité qu’une seule fois en quatre ans. Toutefois, après cette période, un nouveau processus peut être lancé.
L’école Ernest-Lang, une école primaire qui comptait 79 élèves au 30 septembre 2015, n’est donc pas à l’abri d’une nouvelle étude de viabilité dans quatre ans. Surtout si à ce moment-là elle accueille toujours 100 élèves ou moins, ou que son taux d’occupation chute à 30 % ou moins. Ces deux seuils sont des critères déterminés par le MEDPE pour déclencher une telle étude.
« La communauté scolaire de Saint-François doit commencer à se préparer dès maintenant pour éviter ce difficile processus dans un avenir rapproché, sinon pour y faire face encore une fois », prévient le président du CÉD, Monsieur Richard Landry.
Celui-ci précise que le CÉD entrevoit un bel avenir pour l’école Ernest-Lang. D’autant plus que l’étude de viabilité qui vient de se terminer a permis à la communauté d’entamer une sérieuse réflexion sur les façons d’assurer la pérennité de son institution scolaire. « Les gens nous ont partagé plusieurs pistes de solution. Il a notamment été question de développer des stratégies pour maximiser la location des locaux, pour rendre l’école plus verte, pour diminuer les frais liés au transport scolaire, et même pour favoriser le recrutement de nouveaux arrivants. Il y a certainement des idées à explorer davantage et à concrétiser de ce côté », explique Monsieur Landry.
« Le CÉD et le personnel du DSFNO sont prêts à travailler de concert avec les gens de Saint-François dans leurs éventuelles démarches visant à assurer l’avenir à long terme de leur école », ajoute-t-il.